Ce mot a pour origine Latine vulnerare provenant de vulnus, venant lui même de vellus désignant la toison. En remontant à des origines plus anciennes cela nous mène à l’indo-européen commun *vel- utilisé pour nommer le poil, l’herbe et la toison. Les mots « vulnérable » et « velu » ont donc la même origine.

Être « velu » c’est avoir beaucoup de poils et comme, une des fonctions des poils est d’augmenter la sensibilité des récepteurs cutanés, être « velu », selon la lecture de la Bioanalogie, c’est donc une invitation à être d’une grande sensibilité. « Velu » et « Vulnérable » ayant la même origine, il a a donc quelque chose de commun dans leur vibration.
Comme si être vulnérable c’est être en capacité de ressentir les choses, or notre ressenti est notre sécurité intérieure. Être vulnérable, ne nous met pas en danger, bien au contraire!
Bonjour Mikaëla, Merci pour tes articles cependant, je me pose quelques questions suite à l’article sur la Vulnérabilité. Pourrais tu m’éclairer sur ce que tu veux dire lorsque tu dis quenotre ressenti est notre sécurité intérieure. Être vulnérable, ne nous met pas en danger, bien au contraire!
Sur quoi tu t’appuis pour dire que notre ressenti est notre sécurité intérieur. Je sens le danger donc je suis prêt à le confronter ? La vulnérabilité ne nous met pas en danger ; je suis souvent dans un milieu de personnes aînés et vulnérables et il s’y passe des atrocités, maltraitance etc… Merci de m’éclairer ! Belle journée Marie-Noëlle
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Bonjour Marie-Noëlle, merci beaucoup pour votre demande de précision. Selon la perception de la Bioanalogie, nous vivons, par survie, les choses à l’extérieur de nous car nous nous en croyons coupés, désunis. Ainsi nous cherchons notre valeur à l’extérieur, l’amour à l’extérieur, la vérité à l’extérieur… et il en est de même pour la sérénité et la paix. Être en paix c’est se sentir en confiance et donc en sécurité et c’est aussi être à l’écoute de notre ressenti intérieur. Voilà pourquoi, d’un point de vue spirituel je dis que que notre ressenti intérieur c’est notre sécurité.
Effectivement, dans le langage courant le mot « vulnérable » est utilisé dans le sens de « fragile », voilà pourquoi je trouve intéressant de retourner à ses racines, à sa vibration première, à sa quintessence car cela peut amener à un changement de regard sur la vibration véhiculée par ce mot.
Pour ce qui est de mon expérience personnelle, augmenter ma vulnérabilité est allé de paire avec augmenter ma réceptivité et ma sensibilité et lorsque l’on est bien ancré au creux de son être cette sensibilité et donc cette vulnérabilité n’a rien de déstabilisant.
Ayant moi-même travaillé auprès de personnes âgées je vois tout à fait ce dont vous parlez et dans ma perception je le nommerais plutôt de la dépendance, de la fragilité, de la survie du fait que ces personnes arrivent à un âge avancé sans avoir contacter leur puissance intérieure et tout un tas d’autres fonctionnements de survie telle que la victimisation, le non respect de soi…
Au plaisir de vous lire.
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Merci pour la réponse. Je dirais que dans ma pratique d’artiste, être vulnérable c’est me sensibiliser à…, me laisser toucher par (une musique, un paysage, par l’autre…) C’ est une disposition intérieure qui me permet de rencontrer et d’exprimer ma propre créativité. (voir plus justement, la créativité qui m’habite.) Un positionnement qui ouvre au mouvement, à me laisser transformer, d’expérimenter la vie, de m’explorer sans pour autant y mettre volonté, pouvoir personnel et devoir faire… L’artiste est par nature habiter ou se laisse habiter pas cette grande sensibilité et par ces capteurs « Velu » cutanés.
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Merci beaucoup Marie-Noëlle pour ton partage inspirant et éclairant ! Ayant moi aussi une activité artistique, je comprends tout à fait ce dont tu parles.
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