
? Question de la semaine ?

Pensée et contrôle, cela ne fait pas bon ménage, ça conduite juste à un peu plus de cogitation.
Par contre reconnaitre quelles sont les pensées qui vont dans le même sens que ma vision profonde de moi et du monde, ça c’est puissant.
Être humain c’est vivre l’expérience du manque et chercher à les combler dans l’expression de besoins comme autant de points d’appuis de mes aspirations et de mes élans vers plus. Plus de choses, plus d’amis, plus d’argent, plus de liberté, plus d’Amour, plus de lumière, plus de conscience….
L’humain que je suis vit donc une quête d’infini et de complétude.
L’être humain que j’expérimente vit lui quelque chose de bien plus fluide et léger, où les choses se manifestent comme par magie 😉
Et être un canard…..! Ça je sais pas ! ;D
-Mikaëla Lantoine
Avez-vous observé l’énergie et l’attention que nous accordons dans notre vie au « comment » ?
Le mot comment provient du latin quomodo venant de quo et modo. Quo ayant pour racine l’indo-européen commun *kʷis signifiant « qui et aussi quoi, ceci ». Modo dérivant de l’indo-européen commun *med[1] signifiant « mesurer, conseiller » et dont pourrait aussi provenir le latin, meditor « méditer ».
Ce qui m’interpelle ici, c’est qu’alors que nous associons la plupart du temps le « comment » à une action et à une manière de faire, il est question dans sa vibration généalogique de « mesurer l’objet », autrement dit de jauger la situation. Il semblerait donc que comment ne résonne pas avec « trouver l’action » et plutôt évaluer, d’observer, qu’il soit question de réflexion voir même d’introspection.
Si on ne centre pas son action sur le « comment » il est aussi possible de la définir par le pourquoi, c’est-à-dire le pour quoi et donc ce que l’on aspire à concrétiser par cette action.
Pour ce qui est de l’étymologie de « pourquoi », il est composé de pour provenant du latin pro- issue d’une origine l’indo-européenne commun, comparez avec le grec ancien πρό, pro (« devant ») et de quoi venant du latin quid/quis ayant lui aussi pour racine l’indo-européen commun *kʷis « qui ».
Dans l’origine de comment, comme dans celle de pourquoi, on retrouve donc l’ancêtre commun *kʷis, pouvant se référer à la fois à qui je suis avec mes envies et mes aspirations et à l’être humain que je représente (par le sens « que »).
Que l’on aborde l’action sous l’angle du « comment » ou du « pourquoi », je ressens ainsi que dans les deux cas, il ne s’agit pas de se centrer sur le moyen de faire et plutôt de se centrer sur « à quoi aspire l’humain que je suis », c’est-à-dire d’aller
ressentir ce qui nous allume.
C’est ainsi que l’on vit l’action juste, la créaction, ou que l’on est proactif, (selon notre façon de le nommer). C’est ainsi que l’on est
cet élan de vie dans la matière.
Suivre l’appel de mon Âme et m’accueillir dans mon humanité, c’est être L’umiamour !
Par survie, je m’identifie à un personnage étant une création issue de mon histoire, de mon passé. Ce personnage est sous la loi de l’égo et construit son rêve égocentré grâce au mental.
Me définir par rapport à mon histoire c’est exister dans le passé et me référer à des envies mentalisées plutôt qu’à ce qui me met en Vie. Mes projets, mon futur ont alors pour aspiration, bien souvent inconsciemment, de modifier mon passé, comme si mon passé cherchait à devenir mon futur.
De façon analogique, lorsque mon passé définit mes envies c’est mon humanité qui veut faire sa loi plutôt que de me laisser unformé/e par la lumière qui me met en vie. C’est cela mon égo! Ce dernier, avec son assistant le mental, cherche ainsi, en amalgamant mon passé et mon futur, à mélanger, superposer, fusionner deux choses qui sont désunies de par mon expérience de dualité: la Lumière et l’Amour inconditionnel qui dans l’Unité, le TOUTUN (que l’on appelle aussi la Source, la Vie, Dieu…) ne font qu’un : L’umiamour
L’éclaireur est celui qui peut accompagner l’autre sur un chemin qu’il a lui-même parcouru. Cet accompagnement ne consiste pas à indiquer une voie, mais plutôt à être une présence encourageante et inspirante.
Le mot chemin émane du gaulois « céimmenn » qui signifie « il marche, il va ». Anciennement le chemin était très souvent utilisé comme limite, comme délimitation.
Dans ma perception, le chemin de notre vie ce n’est pas suivre un parcours vers un objectif, mais c’est à la fois aller vers soi et en faire le tour. La question « comment ça va? » fait donc référence à la façon dont, en cet instant, je vais (du verbe Aller) et donc je chemine mon univers et j’explore mon être. Cette phrase apparemment anodine interroge sur l’expérience du moment par laquelle passe, pour moi cette exploration.
Vivre son chemin et la découverte d’un être unique que l’on est nécessite parfois des changements de regard, des remises en question. Cela peut passer par oser sa différence ainsi que vivre l’inconnu en lâchant des habitudes de fonctionnement et des conditionnements. C’est également assumer d’écouter son intuition, sa cohérence intérieure ainsi que son corps, son cœur et son âme.
L’éclaireur sait détecter des indices en ayant appris sur son propre chemin à quels types de signes il est sensible et comment les lire. Ces indices sont tels un balisage servant de repère dans l’expression de ce qu’il y a de plus vivant en nous.
L’éclaireur sait où il va en étant connecté à sa cohérence intérieure et en ayant une capacité d’écoute de son ressenti. Cette connexion l’aide à garder le cap dans les remous tel un ancrage.
L’éclaireur y voit clair sur ses talents naturels et ses spécificités qu’il assume hors de toute comparaison, en respectant la réalité de ses perceptions et en prenant la responsabilité de son histoire sans jugement.
L’éclaireur a le courage d’endosser ses aspirations en accueillant la façon dont la vie prend forme en lui sans frustration ni manque.
L’éclaireur rencontre des opportunités, des inspirations et des guidances en étant à l’écoute de ce qui le laisse en paix et le met en joie.
« Impossible d’enseigner ce que l’on ne sait pas, impossible de guider quelqu’un là où on n’est pas allé »
-Marva Collins (ref. »la puissance des mots »de Kevin Hall)
Pour ma part, mes domaines d’expertise de part mon chemin parcours, la lecture des analogies, l’exploration par la respiration et la musique. Mon cheminement s’est fait par la rencontre en face à face avec moi-même et avec mes émotions au travers des Hyperoxygénations. Ma foi en ces techniques est liée au fait qu’elles nous font vivre une expérience faite pour nous « sur mesure » et donc en total respect de ce que nous sommes à cet instant.
Dans la certitude absolue que tout a sens, voici une des choses qui durant ce confinement m’ont interpelée.
Alors que je faisais la queue pour entrer dans un bureau de poste, mon attention est attirée par une chose écrite juste au-dessous des horaires : « pour vos opérations essentielles ». J’ai alors réalisé que cela invitait à la même chose que le terme « achats de premières nécessité » sur la dérogation de déplacement et que les cabinets médicaux de tous genres ne concernant que les « soins ne pouvant pas être différés ».
Bref, tout cela nous invite à nous centrer sur ce qui est indispensable pour nous, ce qui est central pour notre être, ce qui est profondément et véritablement en phase avec nous-même. De plus comme toutes ces recommandations concernent des actions réalisées en dehors de chez soi, ce centrage est à faire particulièrement dans la façon de vivre notre relation avec l’extérieur.
Cette pandémie, avec les restrictions et les limitations, qu’elle occasionne, est donc une invitation à revenir à ce qui est essentiel pour chacun de nous mais aussi pour l’humanité.
Mais peut-être vous demandez vous « Oui ! Mais c’est quoi ce qui est essentiel pout moi ? »
Voici quelques pistes. A chacun de voir celle ou celles qui vous parle(nt) le plus
Je vous suggère, en utilisant la pratique pour laquelle vous avez de l’affinité : méditation, sophrologie, rêve éveillé, relaxation, respiration, cohérence cardiaque ou autre et en vous appuyant si vous le souhaitez sur la bande sonore ci-dessous, d’aller à la rencontre de la ou les question(s) qui vous a ou ont le plus interpelé(e).