Dans le langage actuel, dire « Cela ne fait pas partie de mon référentiel » c’est exprimer que ce dont il est question ne fait pas partie des choses que l’on connait, en d’autres mots qui font partie de nous puisque l’on ne peut reconnaitre que quelque chose qui est soi.
Je vous propose d’explorer davantage ce mot par différentes approches.
Le mot « référence » vient du latin referre de fero (« porter »), de l’indo-européen commun *bʰer-, qui a également donné en anglais bear dont le sens peut être « porter, produire, supporter, apporter » et aussi « avoir en soi ».
Le mot « porter » vient lui du latin portare (« transporter » littéralement « porter au-delà») de portō, lui même de portus (« port ») de la racine per (« à travers ») dont est issu le grec πόρος, poros (« passage ») et dont provient également porta (« ouverture, porte »).

Ma synthèse intuitive de tout cela est que mon « référentiel » est ce qui m’éclaire de l’intérieur en miroir dans l’extérieur . C’est ce que je porte en moi, autrement dit cette lumière que je suis. C’est ce qui m’éclaire afin que je ne m’égare pas de moi-même et qui rayonne la vie que je suis. C’est l’expression du plus grand que ce personnage auquel je m’identifie, ce divin en moi qui me guide durant cette traversé, cette expérience duelle qu’est la vie . C’est ce qui fait Loi pour moi et reflète le sens de mon existence incarnée.