On rend parfois hommage aux femmes, j’ai ici l’élan de rendre hommage aux hommes.
Hommes de ma vie, hommes de ma généalogie, hommes de mon entourage, hommes du monde… masculin en vous, en nous, en moi…
J’aimerais pour cela rendre à « César ce qui appartient à César » et ce que je souhaite restituer, c’est l’intuition.
En effet, si les femmes ont été destituées de bien des choses, dans ma perception les hommes l’ont été aussi, notamment de la liberté d’être intuitif.
Dans le langage populaire on parle en effet « d’intuition féminine », or l’intuition n’est pas le propre du féminin puisque c’est la rencontre du féminin ET du masculin.
L’intuition est en effet ce qui se manifeste lorsque la lumière (masculin) inspire la matière (féminin) – lorsque le ciel rencontre la terre – lorsque le concret accueille le subtil – lorsque l’humain vit sa dimension divine – ….
… Lorsque le féminin et le masculin font UN
Vivre son intuition c’est donc vivre la rencontre du féminin et du masculin en soi.
Ainsi tout être a le droit à sa liberté d’être intuitif, quelque soit sa biologie.
Suivre l’appel de mon Âme et m’accueillir dans mon humanité, c’est être L’umiamour !
Par survie, je m’identifie à un personnage étant une création issue de mon histoire, de mon passé. Ce personnage est sous la loi de l’égo et construit son rêve égocentré grâce au mental.
Me définir par rapport à mon histoire c’est exister dans le passé et me référer à des envies mentalisées plutôt qu’à ce qui me met en Vie. Mes projets, mon futur ont alors pour aspiration, bien souvent inconsciemment, de modifier mon passé, comme si mon passé cherchait à devenir mon futur.
De façon analogique, lorsque mon passé définit mes envies c’est mon humanité qui veut faire sa loi plutôt que de me laisser unformé/e par la lumière qui me met en vie. C’est cela mon égo! Ce dernier, avec son assistant le mental, cherche ainsi, en amalgamant mon passé et mon futur, à mélanger, superposer, fusionner deux choses qui sont désunies de par mon expérience de dualité: la Lumière et l’Amour inconditionnel qui dans l’Unité, le TOUTUN (que l’on appelle aussi la Source, la Vie, Dieu…) ne font qu’un : L’umiamour
Je vous partage dans cet article un ensemble de mots qui sont tombés dernièrement dans mon chaudron, à savoir « équilibre » et « conscience ».
Suite à mon article « L’humain invité à Être » , le mot « juste » est venu s’intercaler entre « être » et « humain ».
Juste est analogique à justice, mais aussi à justesse, équité, alliance et même à présence, abondance et puissance…et bien évidemment à d’équilibre.
Le mot équilibre vient du latin aequilibris (« de même poids »), composé de aequus (« égal ») et de libra (« livre, poids, balance »). Aequus de part son étymologie, vibre en résonance avec « Un » et donc avec l’Unité et l’Unicité. Libra venant lui du grec ancien λίτρα, lítra désignant une mesure de poids et en résonance avec lio (« fondre »).
Comme si l’équilibre est de se fondre avec le TOUTUN
En langue des oiseaux, équilibre peut être entendu comme « est qui libre » c’est-à-dire « est celui qui est libre. Comme si l’expérience humaine c’est d’expérimenter d’être « Un » égale à l’Unité sans rien chercher à atteindre, c’est-à-dire librement.
L’équilibre est bien souvent représenté pas une Balance. Cet objet a pour usage et de trouver le point d’équilibre entre deux plateaux dans le but de déterminer la valeur de ce qui se trouve sur l’un des plateau. Ce mot vient du latin bilanx , composé de de lanx désignant un plat/plateau et de bi-bis , venant de duis et de duo, venant de l’indo-européen commun *dwóh₁ (« deux »)
Ce qui me mène donc à l’idée que la valeur de ce qui « est », c’est vivre cet équilibre entre deux plateaux (analogiques aux deux plans de la dualité), en d’autres mots d’être présent à ces deux plateaux/plans.
« Être juste humain » résonne aussi pour moi, dans le sens avoir conscience de ce que l’on est en l’assumant et en ne voulant pas être autre chose que cela.
Le mot conscience vient du latin conscientia, lui-même composé du préfixe con- (« avec ») et de scientia/sciens, (« connaissance, savoir »). Ces derniers sont apparentés à scio dont le sens primitif est « trancher, décider » et qui provient de l’indo-européen commun *skei[1] (« couper, séparer »). Conscience veut donc littéralement dire « avec séparation ».
Cela génère pour moi l’hypothèse que l’on ne peut être conscient que de la séparation et pas de l’unité. Comme si le mot conscience n’était pas adapté à l’usage « Conscience Pure » et autres utilisations désignant une conscience « non humaine ».
Comme si « être juste humain » c’est expérimenter d’être séparer et donc expérimenter la dualité. C’est ne rien vouloir d’autre que cette dualité qui est inhérente à notre existence d’humain. C’est expérimenter le paradoxe entre être une individualité et être le Un, c’est-à-dire le TOUTUN. C’est être présent en même temps à se TOUTUN qui s’expérimente dans une unité et à cette même unité.
C’est être DEUX et UN en même temps !!!
C’est-à-dire être à la fois les deux plateaux de la balance, le mouvement d’équilibre entre les deux plateaux et la balance dans sa globalité. Dans ma perception, c’est cela « être juste humain » consciemment :
Être le UN qui s’expérimente séparé, coupé, fractionné.